Pas
de dialogue sans confiance. Pas de confiance sans retrait des forces
policières !!!
Après
le déferlement de violence policière et sémantique (le « kyste »
de M. Valls) de la fin de semaine dernière, le gouvernement tente
de calmer le jeu sans désavouer sa stratégie prétendument
légaliste.
Samedi,
la déclaration de trois ministres (M. Le Foll, M. Cuvillier et Mme
Batho) annonçait le report des opérations de défrichement de six
mois, alors qu'elles étaient préalablement prévues pour le mois de
janvier.
Le
cabinet du Premier ministre faisait savoir par la suite la création
d'une « commission du dialogue ».
Or
sur place, les blocages routiers se sont encore intensifiés ce
week-end. Les piétons font également l'objet de contrôles.
Aujourd'hui une trentaine de
fourgons de gendarmerie sont toujours sur place pour protéger, selon
la préfecture, le déblaiement des gravas consécutifs à la
destruction du site DES ROSIERS, effectuée vendredi et samedi
derniers.
Retrait
immédiat de la gendarmerie !
La
confiance ayant été tout bonnement éradiquée par l'acharnement
répressif du ministère de l'Intérieur, l'ensemble des opposants à
ce projet d'aéroport n'est disposé à l'initiation d'un dialogue
qu'en cas de retrait de toute force policière de la ZAD et de
l'arrêt des destructions.
Dimanche
après-midi, quelque 70 élu-e-s des Pays de la Loire ont demandé
audience au préfet ; celui-ci a reçu une délégation de 5
personnes. Elles ont demandé l'arrêt des destructions et des
expulsions par les forces de l'ordre.
Ce
matin à onze heures, une conférence de presse des opposants a eu
lieu à NDDL : si certains se sont dits "un peu confiants",
il a été annoncé que s'il devait y avoir un nouvel assaut et de
nouvelles destructions, la Confédération paysanne agirait partout
en France.
Plus
que jamais, le mort d'ordre est vigilance.
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